Froid et transpiration

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Me voici au dixième jour de mon périple montréalais. Tu le crois toi ? J’arrive pas à réaliser, le temps passe si vite. S’il y a des hauts et des bas. Mon mental est comme le mercure, variable, instable. Sinon j’ai quand même fait de très jolies balades. Je suis allé marcher du côté du mont royal. Tout ici a un côté station de ski. La neige y a un rôle important, mais il faut bien l’avouer ce décor blanc est assez fantastique.

Il y a des pistes pour le ski de fond, des chemins tracés pour faire de la raquette et les écureuils y ont trouvé refuge. Le froid s’accompagne d’une petite brise au sommet mais ce jour là le thermomètre affichait -1. Pas de quoi paniquer, ni sentir sa morsure. Le temps au sommet se fige, laisse place à l’introspection. Des souvenirs par milliers font danser les synapses, le manque, une envie de partager tout ça. Quels merveilleux outils que les réseaux sociaux pour avoir l’impression d’avoir une quelconque présence derrière soit. Ne pense pas que ces phrases soient négatives. La solitude est une compagne. Elle inspire, tire vers le haut et le bas. C’est ici, à cet instant précis que se forge le mental, que la peur subsume à l’esprit, que refont surface toutes les questions que l’on peut avoir dans le cône. J’ai encore des milliers de choses à voir et ça me motive à mettre un pas devant l’autre chaque jour. C’est pareil pour toi l’ami(e) ?

Un goût de rouille et d’os.


Ça a ni un goût de rouille, ni un goût d’os.

Tradition touristique oblige, un passage par la poutine s’imposait. Poutine Ville propose de composer son met. Flemme oblige ou envie de se laisser guider : j’optais pour la poutine de base. Tu peux observer cet amas de sauce mélangée aux pommes de terre et à la viande de bœuf cuisinée façon carbonnade flamande le tout accompagné du fameux skouik-skouik, le fromage québécois. C’est vraiment bon mais les proportions sont incroyables et la version : « grande » est à traduire par gargantuesque. L’assiette est disproportionnée. Poutine le mardi, A&W le jeudi, AVC le samedi.
J’ai aussi repris le sport. Essentiellement du cardio, le circuit training possède une rigueur certaine. Ça fait du bien de renouer avec cette souffrance. Les poids m’ont étouffé cette aprèm. J’accuse le coup d’une année à picoler, d’une mal bouffe intensive. Il faudra redoubler d’effort pour recouvrer une silhouette normale. Je compte sur le coatch pour m’emmener vers de nouvelles sphères. Il est souvent difficile de se motiver seul, en tous cas il est très facile de se démotiver. L’objectif serait de développer une bonne technique de boxe. J’aimerais ici y trouver ce bon vieux goût de rouille et d’os.
À Montréal, j’ai cette sensation de pouvoir faire quelque chose de nouveau. Ce week-end sera l’occasion de découvrir le patin à glace et de contempler le lac aux castors.

Marc.



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